L’éleveur de Larrau lorsqu’il qualifie sa maison l’appelle le plus souvent "maison atanda" pour traduire la ferme et ses dépendances proches ou à l’intérieur du parcours collectif des bêtes sur les terres communes.

L’éleveur de Larrau lorsqu’il qualifie sa maison l’appelle le plus souvent "maison atanda1" pour traduire la ferme et ses dépendances proches ou à l’intérieur du parcours collectif des bêtes sur les terres communes. Cette appellation exprime la singularité des fermes les plus montagnardes qui bénéficient de droits particuliers sur la montagne environnante.
La situation de ces maisons, héritée des premières installations [Livre censier 1515 et terrier 1675]2 traduit avant tout la recherche constante d’accès aux terres franches, d’abord de l’étage intermédiaire jusqu’à 800m d’altitude et, à partir de cette "base avancée" que constitue l’ancien bordaltia3, aux estives les plus hautes. Cette particularité reste encore de nos jours le point commun à toutes les maisons des atandesak qu’elles soient atandes d’origine ou le redeviennent à une époque récente par agrégation de propriétés à une altitude supérieure à la leur. Ce dernier cas intervient lorsque les fermes, actuellement les plus basses en altitude, sont coiffées par les "maisons" s’installant plus haut les éloignant d’autant des terres communes. Mais, même dans le cas de ces "maisons" qui d’évidence pour quelques-unes n’ont plus depuis longtemps de parcours4 collectif autour ou à proximité immédiate, les Larraintar5 dans leur ensemble se revendiquent de l’atandes et de pratiques d’élevage extensif qui vont avec. De ces pratiques nous en retiendrons quatre:

- Bortüsorhoka6 qui intervient aux premiers beaux jours lorsque les bêtes quittent les granges après plusieurs mois d’enfermement pour parcourir la montagne. Bortüsorhoka consiste à mener les brebis sur le parcours jusqu’aux estives (souvent au niveau des parcours des cayolars7) et redescendre le soir pour la traite.

- Erekinka8 (syn. suaka) qui consiste à pratiquer le feu pastoral dans les landes de proximité et autour des maisons atandes ainsi que par extension dans les landines9 d’altitudes.

- Zerailu ou zeratu10 : la haie. En pays d’élevage, la clôture est une nécessité impérieuse, les haies vives constituées par des arbustes tressés perdurent encore sur Larrau, elles quadrillent le bocage qui s’amenuise néanmoins au rythme des abandons d’exploitation ou de l’intensification.

- Sendatu11 : Guérir et se guérir car ces maisons sont restées longtemps éloignées des grands axes de circulation et du chef lieu de canton où se concentraient les services de soin. L’atandes a donc conservé des usages de plantes et des pratiques de soins. Ces savoirs naturalistes sont centrés sur les affections des bêtes et des gens, la plus caractéristique étant la teigne, maladie cryptogamique affectant les veaux et se transmettant à l’homme.

L’atandes de Larrau pratique l’estive en toute saison sans droit à payer ni date à respecter pour introduire ses bêtes.

À une technicité propre à leur adaptation au milieu, se greffera un ensemble de positionnements sociaux par rapport aux bergers transhumants entrant dans les estives. Le partage des parcours d’estive, plus que leur "possession exclusive", restera de mise jusqu’à aujourd’hui comme un témoignage de la nécessité de cohabitation des atandesak avec les fermes et collectivités du bas de la vallée détentrices de droits de cayolars12. Pour que cette cohabitation sur des parcours partagés se déroule au mieux des intérêts de chacun, les atandesak et transhumants trouveront des solutions d’entente au bénéfice de chacune des communautés.

1 Atanda pour signifier le parcours proche de la maison. Atandesak pour signifier les gens qui ont le parcours proche. (LHANDE P., 1926. Dictionnaire Basque / Français – dialecte Souletin., Tome I, Paris, éditions Gabriel Beauchesne, 1117 p.) et enfin atandes couramment employé par les habitants de Larrau pour qualifier maison et gens attenants aux parcours de montagne.

2 ADPA. Le Terrier de Soule, Cote : 1J 86 Folio 969 978.

3 Le bordaltia est l’étage où se concentre les borde-bordaar mentionnés par le terrier qui lui donne le nom. Ces borde-bordaar deviendront pour la plupart des maisons à part entière d’où la dénomination d’ancien bordaltia.

4 Le parcours regroupe les landes et les bois de l’étage inférieur, il s’étend aux estives de l’étage supérieur, incluant les différentes stations que sont les cabanes de berger du bas et du haut utilisées en alternance par tout ou partie des troupeaux (ovins, bovins, équins) et ce en fonction de la maturité des bêtes, des ressources disponibles et des rythmes journaliers à saisonniers.

5 Habitants de Larrau

6 Cf. fiche d'inventaire "Bortüsorhoka : Le parcours journalier à la haute montagne".

7 Le cayolar est la cabane de berger mais il comprend aussi le parc pour les bêtes et une aire (parcours d’estive) délimitée.

8 Cf. fiche d'inventaire "Erekinka : Le feu pastoral des atandes de Larrau pour la culture de l’herbe".

9 Lande d’altitude ou ne pousse plus la fougère aigle.

10 Cf. fiche d'inventaire "Zerailu"

11 Cf. fiche d'inventaire "Sendatu"

12 Une partie des bergers de la vallée estivent à Larrau, ils sont par prenant, on dit aussi consort, du cayolar qui appartient soit à une commune soit à un ou des propriétaires. Le droit de cayolar est le txotx.

L’atandes, n’existe que lorsque la maison ou ses dépendances sont positionnées à proximité des estives communes de la haute vallée qui accueillent les bergers et éleveurs transhumants. En s’installant toujours plus haut aux portes des estives les maisons deviennent atandes, il se développe alors une société d’éleveurs de montagne qui ont gardé les pratiques spécifiques des pionniers.
Les atandes de Larrau utilisent toute la montagne, ne paient pas de taxe pour l’estive et ne sont pas soumis à des dates de montée et de descente des bêtes, toutes choses qui les différencient des bergers de la basse vallée. En ce sens, ils restent des éleveurs "coutumiers" qui appliquent la vieille coutume de Soule qui autorisait le pacage sans taxes ni redevances sur les terres franches du pays de Soule.

L’ atandes élève des brebis, des vaches et des chevaux. Il produit du lait pour la vente ou pour la transformation en fromage à la ferme. Tous les jeunes animaux en surnombre et les bêtes de réforme vont à la boucherie. L’élevage du porc comme source de revenus a disparu.
L’atandes par son activité construit les paysages de montagne et maintien un territoire à haute qualité écologique. En ce sens il engendre une externalité positive13 dont bénéficie la société toute entière du point de vue de l’écologie et à un autre niveau de lecture, l’économie touristique florissante. Enfin, et ce n’est pas le moindre, la société Larraintar (atandes et villageois non éleveurs) tout au long de son histoire a su faire preuve d’adaptabilité et de résilience pour maintenir un système atandes et surtout une culture commune forte. Celle-ci trouve son expression à la fois dans les paysages que ce soit celui des "campagnes" ou celui tout aussi évocateur de la Sauveté (le village entre les 4 croix) et dans le maintien et la transmission de la danse, du chant, de la pratique de la langue basque dans sa variante dialectale souletine et d’un ensemble de savoirs : usage des plantes, des milieux…

Le paysage est devenu à nos yeux l’expression de cette culture et le territoire des larraintar, parce qu’il reste encore aujourd’hui le lieu d’exercice de pratiques (dont la transmission perdure), propose une composition alliant nature et culture dans un écosystème maintenu en dynamique par la transmission d’un patrimoine culturel immatériel. Erekinka qui ouvre le paysage et maintient les plantes et sculpte les sous bois, Zerailüka qui délimite les espaces, contient les troupeaux et rapproche les hommes, Sendatu, guérir (les gens et les bêtes) ou se guérir par les plantes, autant d’actions qui traduisent l’espace comme lieu de pratiques du patrimoine culturel immatériel.

Le domaine collinéen entre 400 et 800m et le domaine montagnard au-delà jusqu’au sommet de la montagne d’Orhi qui culmine à 2017m.

À la fin du XXe siècle, les maisons atandes qui ne se sont pas adaptées à la modernisation de l’agriculture par l’intégration à l’économie de marché ont disparu et en ce début de XXIe s, les maisons atandes restantes ont du modifier leurs pratiques d’élevages et l’agriculture, à proprement parler, n’aura plus cours à partir du tournant des années 1960 / 1970. Mais outre la pratique du parcours toujours vivante pour tous, une maison atandes de Larrau reçoit toujours la visite des transhumants qui apportent chaque année des tomates, piments et fruits comme ils le faisaient jadis pour toutes les atandes. Les maisons atandes et leur pratique extensive d’élevage se transmettent actuellement au sein des familles d’éleveurs : enfants repreneurs, neveux ou nièces intéressés par l’élevage.

Une étude en écologie historique menée ces dernières années, par une équipe pluridisciplinaire du laboratoire ITEM de l’Université de Pau, confirme que ces "maisons" s’inscrivent toutes, soit dans les anciens herms14 formant les terres de l’alleu15 soumises au droit coutumier, soit au sein des anciennes terres seigneuriales gouvernées par l’abbaye cistercienne de Sauvelade. Abbaye située à 63 kilomètres plus bas dans les coteaux Ouest qui bordent le gave de Pau
Les séquences de colonisation successives (cf. carte ci-dessous) démontrent la recherche incessante d’accès aux herms de moyenne et haute altitude depuis le Moyen Âge au moins. Les pâtures communes de l’étage inférieur représentées par les différentes séquences de lande atlantique16 en dessous de 900 m. seront d’abord convoitées pour l’installation des premières structures pastorales pérennes puis agropastorales, mais leurs parcours de mi-saison (printemps et automne) dépasseront largement cette limite pour atteindre les landines et pelouses17 d’estive.
Les séries chronologiques d’affièvements18 de borde-bordaar19 du XVIe et XVIIe siècle colonisant la montagne s’étirent ainsi jusqu’aux limites du viable et les "maisons", malgré quelques tentatives d’installations pérennes plus en altitude lors des grandes poussées démographiques du XVIIe et XIXe siècle dépasseront rarement le seuil climatique des 800 m.
C’est la limite supérieure d’installation de l’atandes à Larrau. Même à 800 m, les contraintes climatiques sont telles que vivre à cette altitude n’est pas chose aisée. Comme le résume Madame Ti20 "habiter la montagne c’est très dur…rien ne pousse bien, on semait le maïs et le blé, mais c’était trop haut pour donner bien… le jardin venait tard et pas toujours comme il faut" et aux difficultés climatiques se rajoute un relief montagnard accusé. Dans ces conditions extrêmes, l’agriculture d’autosuffisance en vigueur dans la vallée jusqu’au tournant économique de la deuxième moitié du XXe siècle devient ici une gageure. Non pas que ce soit impossible, des borde-bordaar hauts perchés deviennent très tôt des etxea21 à part entière, mais cette agriculture sera soumise à de tels aléas de production d’une année sur l’autre que la maison atandes devra développer de nouvelles économies pour s’adapter à ces difficultés environnementales. En conséquence, les maisons atandes se spécialiseront, plus que toutes autres, dans l’élevage et le service aux bergers.

Les éleveurs apprendront à tirer le meilleur parti des ressources locales naturelles : bois, landes, pelouses comme autant de pâtures, mais aussi ils développeront des savoirs naturalistes. Ils entretiendront tout un système de relations économiques et sociales spécifiques avec les bergers transhumants.
Ces relations entre atandes et autres usagers de la montagne s’organisent autour de services rendus "ceux qui n’avaient que des vaches, ils venaient pour les mettre et on surveillait, celui qui gardait leurs vaches était un peu payé. C’était vrai pour toutes les maisons au pied de la montagne" quant aux cayolaristes22 ils trouvaient aussi dans la maison atandes un "gîte d’étape" nous dira Bh. Il parle ainsi de la vête des bergers "les bêtes transhumantes [et les bergers] faisaient une halte… on les gardait pour le soir. La traite du lendemain payait la soupe et le gîte de tous".

Un autre éleveur, Monsieur Me, parlant de son grand-père racontera "du temps du grand-père, il arrivait que la neige fasse reculer les troupeaux alors les bergers et leurs bêtes s’installaient à la maison…oui s’était un peu comme un cayolar du bas23, ils restaient là quelques jours » et en montrant la grande table "vous voyez, c’était fait pour accueillir, ils jouaient aux cartes en attendant et faisaient aussi les fromages, ils dormaient par terre un peu partout…quand la neige reculait, ils remontaient … on leur rendait service". De cette même maison atandes et de la maison voisine encore plus haute Madame Aj petite fille de la maison nous dira "À la maison du haut, les bergers venaient aider à faire les foins, ils venaient à plusieurs et pour la maison c’était une aide précieuse… à celle du bas, ils venaient aussi le dimanche pour boire un coup et jouer aux cartes…" Monsieur Me nous rapportera aussi qu’il y avait plusieurs cayolars issus de deux zones de montagne qui s’arrêtaient chez lui.
À l’automne, lors de la descente des bêtes (dévête) la maison atandes de Monsieur Bh sert de remise "on gardait aussi d’une année sur l’autre le matériel des cayolars, matelas, chaudrons, les outils pour le fromage…" alors que d’autres témoignages de retraités de maisons atandes relatent du stockage des sonnailles. Dans la grange de As, attenante à la maison, les "cloches24" de la vête25 seront remisées lors du changement de sonnaille "les gens de Barcus laissaient leurs
sonnailles, j’étais enfant et c’était les enfants de la maison qui descendaient les cloches pour la montagne du grenier ou elles avaient passé l’hiver. Les cloches de route étaient la fierté des transhumants. Après, ils mettaient les cloches pour la montagne, elles étaient plus légères, c’était pour reconnaître les bêtes dans la montagne, trouver les bêtes au son, sans les confondre avec les autres troupeaux… Quand les cloches étaient changées, on montait celles qui restaient au grenier en attendant la descente ; pour nous, enfants c’était un vrai travail, les cloches nous semblaient lourdes, on était petit…"

Au bourg aussi, la "maison" de Monsieur Cp servira au remisage des cloches. Ces services rendus par les atandesak donnent lieu à des échanges financiers et à des "rémunérations" en nature comme chez Monsieur Bh : "les cayolaristes, pour nous payer de ce qu’on faisait pour eux nous montaient des sacs de pommes ou des tomates. C’étaient les biens venus parce que chez nous les tomates ne poussaient pas ou alors trop tard". Ce troc sera mentionné par nombre d’atandes.
D’autres informateurs relateront le rôle de l’atandes dans la pratique du feu pastoral. "Les bergers venaient de loin dans la vallée… venir de Barcus en mulet pour mettre le feu c’est long et on risque d’arriver alors que le temps change. C’est nous qui mettions le feu à la montagne pour tous. Certains étaient payés pour ça"
Monsieur Bh nous fera part du changement qui l’affectera sans doute le plus : "avant, il y avait beaucoup de bergers, je sais pas moi peut être 7 ou 8 par cabanes pendant la forte saison [celle du fromage au cayolar jusqu’à la deuxième quinzaine de juillet et avant la tonte vers la fin juillet] la montagne était très fréquentée, ça fait que les troupeaux [il parle des brebis] étaient toujours surveillés, nos bêtes ne se mélangeaient pas et si c’était le cas on triait et c’était fini".

Monsieur Co, lui aussi atandes, raconte : "les troupeaux , le nôtre et ceux du cayolar à côté pouvaient se coucher pas loin alors les bergers envoyaient leurs bêtes le matin d’un côté et les nôtres de l’autre et le soir elles étaient à nouveau sur le même parcours. Les troupeaux dormaient à côté…" et Monsieur Bh conclura avec une pointe de nostalgie, "j’ai vu cette montagne pleine, l’après-midi il n’y avait pas grand travail, les bergers jouaient beaucoup, ils avaient des jeux comme des jeux de dames, vous savez ? Ils jouaient sur des rochers qui faisaient la table, mais il y avait d’autres jeux…".

14 Terres collectives incultes souvent en nature de lande où le bétail pouvait aller paître. Synonyme en droit français aux terres veines et vagues

15 L’alleu franc et naturel exempte les maisons dites franches de redevances au roi pour l’usage de la terre qui leur "appartient" en vertu de la coutume mais à condition de lui prêter hommage, de le servir et le défendre. CIERBIDE R., 1994. Le censier gothique de Soule, éditions Izpegi, 265 p.

16 Formation végétale ligneuse plus ou moins buissonnante à Fougère Aigle, Ajonc d’Europe et Bruyères

17 Formation végétale à graminées dominantes.

18 Bail sur les terres (appelé aussi baillette dès le XVIe siècle) qui se matérialise par le paiement du cens que paye le preneur ou tenancier au seigneur qui donne à bail.

19 Petit système agro pastoral qui comprend une borde (grange étable ou bergerie) et son etxola (pièce attenante qui sert d’abri pour les gens qui y séjournent), quelques cultures vivrières (ceci étant vérifié au XVe siècle) des bois. Il constitue l’extension à la montagne d’une maison située plus bas. Il comprend toujours un accès aux terres communes.

20 Mme Ti. Demeurant au village 81ans. Retraité agricole. Entretien Mai 2011.

21 Etxe signifie maison, Etxea des maisons.

22 Les bergers transhumants bénéficient d’installations dans la montagne. Le cayolar est la cabane de berger mais il
comprend aussi le parc pour les bêtes et une aire (parcours d’estive) délimitée.

23 Dans le système traditionnel Souletin le cayolar comprend une cabane du bas et celle du haut quelques fois à quelques centaines de mètre à peine, seule l’altitude les différencie.

24 Le mot cloche bien qu’impropre car il traduit un objet en fonte est couramment utilisé à la place de sonnaille qui est le terme exact.

25 Transhumance d’été

La maison atandes n’existe que dans un contexte agropastoral lié par une culture commune.
L’espace culturel de Larrau se confond avec celui de l’ensemble de la vallée de Soule. On y parle le Souletin et cette entité culturelle est aussi à considérer comme une province basque au même titre que le Labourd et la Basse Navarre formant l’Iparralde ou Pays Basque Nord.

Groupement de vente de viande qui met en valeur le mode d’élevage lié à l’atanda dans des réseaux commerciaux courts. Vente à la ferme de fromage issu du mode d’élevage des atandes.

Depuis les années 1990 les atandes ont retrouvés les droits coutumiers d’accès à la montagne sans charge à payer et calendrier à respecter. Tendance forte par les acteurs extérieurs du développement local à ignorer ces pratiques dans les projets en cours.

- CUNCHINABE.D & Alii. 2011. Histoire de l’écosystème cultivé et de la biodiversité à Larrau. Analyse de l’impact agropastoral dans la gestion du milieu. Université de Pau et des Pays de l’Adour. ITEM-Equipe d’Acceuil N° 3002. 200 pages et annexes.

- DE BORTOLI D, CUNCHINABE D, HAUTEFEUILLE F, HEINIGER-CASTERET P. & All. 2006. Patrimoine "matériel" et "immatériel" : La famille, facteur de stabilité et d’évolutiondes milieux naturels en vallée de Soule. Université de Pau et des Pays de l’Adour. ITEM-Equipe d’Acceuil N° 3002. 36 p.

- BILLE E, CONESA M, et VIADER R. 2007. "L’appropriation des espaces communautaires dans l’est des Pyrénées médiévales et modernes. Enquêtes sur les cortals", inLes espaces collectifs dans les campagnes. XIe-XXIe siècle. Actes du colloque, Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, 15-17 mars 2004, éd par. Pierre Charbonnier, Pierre Couturier, Antoine Follain, et Patrick Fournier, 179–192. Presses universitaires Blaise Pascal.

- CURSENTE B. 2005. "Essai sur la borde médiévale dans la France du Sud-Ouest", in La maison rurale en pays d’habitat dispersé de l’Antiquité au XXe siècle, édité par Annie Antoine, Martine Cocaud, et Daniel Pichot, 271–278. Presses Universitaires de Rennes. Rennes.

- LE COUEDIC M, 2010. Les pratiques pastorales d’altitude dans une perspective ethnoarchéologique. Cabanes, troupeaux et territoires pastoraux pyrénéens dans la longue durée. Thèse de doctorat, université François-Rabelais de Tours, Tours. En ligne

- CIERBIDE R., 1994. Le censier gothique de Soule, éditions Izpegi, 265 p.

- BOSSERUP E., 1970. Évolution agraire et pression démographique. éditions Flammarion Paris, 207 p.

- GROSCLAUDE M., 1993. La Coutume du Pays de Soule. Texte gascon de l’édition de 1760, Traduction, notes et commentaires, éditions Izpegi, 164 p.

- LHANDE P., 1926. Dictionnaire Basque / Français – dialecte Souletin., Tome I, Paris, éditions Gabriel Beauchesne, 1117 p.

- RENDU C, BILLE E, CONESA M & al. "Marges et centres dans la construction des versants pyrénéens. Les dynamiques médiévales au regard de la longue durée", in Ruralia N° 7 : 3-16.

À prendre

Personne(s) rencontrée(s)

Les 23 éleveurs de Larrau

Localisation (région, département, municipalité) 

Aquitaine, Pyrénées-Atlantiques, Pays Basque, province de Soule, communauté de
communes de Soule, Commune de Larrau, Hameaux et bourg

Indexation : 123000

Dates et lieu(x) de l’enquête : Commune de Larrau Avril à Juin 2011 et Mai / Juin 2012
Date de la fiche d’inventaire : Juin 2012
Nom de l'enquêteur ou des enquêteurs : Dominique Cunchinabe
Nom du rédacteur de la fiche : Dominique Cunchinabe, Laboratoire ITEM, EA 3002, programme de recherches "Inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel en Aquitaine", Université de Pau et des Pays de l’Adour.

N° d'inventaire Ministère Culture :  2012_67717_INV_PCI_FRANCE_00288
Identifiant ARK : ark:/67717/nvhdhrrvswvk2km

Comment contribuer à l'inventaire : la méthode : http://pcilab-new.huma-num.fr/contribuer
Accéder à la fiche sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Atanda

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