Le brandon, fête traditionnelle et populaire qui se déroule à Bagnères-de-Luchon dans la Haute-Garonne et les communes de son canton. Le brandon de la Saint-Jean (fête du feu) a lieu pour le solstice d’été, le jour de la Saint-Jean. Le brandon fait partie du patrimoine culturel et traditionnel de la ville de Bagnères-de-Luchon.Il est impossible de préciser la date de l’apparition du premier brandon. Ce qu’il y a de certain, c’est que le culte du feu à l’époque du solstice d’été est antérieur à l’ère chrétienne et que la transformation d’un culte païen en une cérémonie religieuse se fit avec la célébration de la fête de la Saint-Jean.

Le brandon de la Saint-Jean (le mot brandon -rameau vert- se prononce en occitan "brandou")

La fête du feu "Solstice d'été" dans les Pyrénées : Les Falles, les Brandons, Haro.

- traditions et expressions orales

- pratiques sociales, rituels ou événements festifs

- connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers

- savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel

Soutenue très largement par la population de Luchon et par celle de toutes les communes de notre canton où cette tradition se perpétue, c’est donc cette population dans sa globalité qui recrée, entretient et transmet cet élément. Dit cela, deux piliers de cette société sont fondamentaux à ces fins : d’une part les Mairie qui offrent l’appui à travers ses Services Techniques et d’Animation, donc ressources humaines et matérielles mais aussi support institutionnel et d’autre part, le tissu associatif de toutes ces communes, et en particulier celui de la ville de Luchon à travers ses nombreuses associations culturelles et folkloriques pleinement associées à la Fête du Brandon dont elles en sont parties substantielles à part entière.

Le jour de la cérémonie, un défilé dans l’allée principale est organisé. En tête de ce défilé, un spectacle de cracheurs de feu vient depuis peu ajouter une touche
contemporaine, suivi des sociétés luchonnaises folkloriques et locales.

- La Fanfare Municipale, doyenne de toutes les associations musicales (1875) qui se situe dans l’élan musical du 19ème siècle, âge d’or des fanfares.

- Le Groupe Folklorique des Fils de Luchon remonte à décembre 1934 (danseurs et chanteurs). Ce groupe comprend aujourd’hui plus de 80 membres dont la devise "Aimer et Faire aimer le
Pays de Luchon" résume parfaitement la volonté d’œuvrer à la bonne image et à la prospérité de nos vallées. Cet amour pour nos belles Pyrénées et notre Pays de Luchon nous le transmettons au plus grand nombre à travers notre culture, nos costumes, nos danses et nos chants traditionnels.

- Le Quadrille Luchonnais, créé en 1991, a pour objectif de faire revivre une page glorieuse de l’histoire locale.

- La Compagnie des Guides à Cheval a été créée il y a 250 ans aujourd’hui.

Le pyrénéisme naissant, le tourisme se développa de façon importante au siècle dernier pour accompagner touristes et curistes en montagne et faire visiter les sites de la "Reine des Pyrénées" (nom donné à la Ville de Luchon).
Aujourd’hui, elle reste la parure inégalable de toutes les fêtes et surtout elle perpétue le souvenir si cher aux Luchonnais. Le plus surprenant est sans doute, le claquement de fouet des Guides à Cheval qui est typiquement luchonnais, unique en Europe et peut être au monde.
Il s’agit d’un véritable moyen de communication, d’un langage et chaque guide à cheval a le sien propre.

Le soir de la célébration se réunissent sur la place de l’église le groupe folklorique Les Fils de Luchon (les danseuses portant un bouquet de fleurs, les danseurs un petit brandon à la main), la Fanfare Luchonnaise et la Compagnie des Guides à Cheval de Luchon. Ils remontent en défilant sur les Allées d’Étigny.
Arrivés au parc thermal, Monsieur le Maire et Monsieur le Curé, qui se sont joints au défilé, vont ensemble embraser le brandon. Celui-ci brûlera près d’une heure (suivant son état de sècheresse). Il finira par s’effondrer en se brisant.

À ce moment, les jeunes gens se précipiteront vers le brasier encore incandescent afin de saisir un petit tison et le feront tournoyer dans le noir de la nuit et poursuivront les jeunes filles pour tenter de les maculer de suie.
Quant aux personnes plus âgées, elles se contenteront, alors que le brandon aura refroidi, de prendre un petit morceau de bois calciné qu’elles ramèneront à la maison afin de le conserver car la légende dit que celui-ci portera bonheur à tout le foyer pour l’année qui vient…

Le brandon de la Saint-Jean à Bagnères-de (Luchon (ville classée Grands Sites de Midi-Pyrénées), ville de la Haute-Garonne au coeur des Pyrénées Centrales, à 9 kilomètres de la frontière espagnole, dont le pays est un territoire enclavé, barré par ses fiers 3000 (l’Aneto, le Perdiguère, les Crabioules, le Lézat).
Cette tradition est perpétuée dans plusieurs villages environnants : Juzet-de-Luchon, Montauban-de-Luchon, Saint-Mamet, Moustajon, Mayrègne, Saint-Aventin, Salles et Pratviel et Oô.

Il est pratiqué de manière similaire dans nos communes Pyrénéennes et Espagnoles (Aragonaise et Catalane) et en Andorre.
- Le Port de Balès dans les Hautes-Pyrénées.
- Marignac, Saint-Béat dans le canton de Saint-Béat (Haute-Garonne)
- Juzet d’Izaut dans le canton d’Aspet (Haute-Garonne).
- Frontignan de Comminges, Sauveterre de Comminges, Saint-Pé d’Ardet dans le canton de Barbazan (Haute-Garonne).
- Lès, Villaler, Isil, Sahun (Espagne)
- Principauté d’Andorre

Il est impossible de préciser la date de l’apparition du premier brandon. Ce qu’il y a de certain, c’est que le culte du feu à l’époque du solstice d’été est antérieur à l’ère chrétienne et que la transformation d’un culte païen en une cérémonie religieuse se fit avec la célébration de la fête de la Saint-Jean.

Pour la réalisation traditionnelle du brandon, Mr le Maire demande à l’ONF (Office National des Forêts) l’octroi d’un sapin de 10 à 12 m de haut, 0 m 50 de diamètre central, écorcé. Ce tronc est transporté sur le parvis central des Thermes Chambert, bâtiment reconstruit sur les anciens thermes romains.
C’est alors la préparation du brandon qui se déroule suivant un rite ancestral, par du personnel municipal spécialisé. Ce rituel réalisé en plein espace public ouvert convoque la population de tout âge qui a l’occasion d’apprendre à reconnaître ces savoir-faire et connaissances traditionnelles. Ce rituel devient de part là à la fois, de diffusion et intériorisation de rites de la fête, mais aussi un vecteur de transmission et de perpétuation de celle-ci. Le tronc est fendu soigneusement sur une grande partie de sa longueur et de sa circonférence à l’aide de coins en fer, puis les lèvres écartées sont maintenues par des coins en bois, le tout ligaturé par des cercles de fer pour éviter l’éclatement.

Ensuite le brandon est planté verticalement pour en accélérer le séchage.

Le jour de la cérémonie, on garnit toutes les fentes de copeaux de bois, de paille qui forme autour du tronc une gaine très combustible. Le brandon est allumé à des dates bien déterminées. La principale date est la célébration du feu de la Saint-Jean, la seconde la célébration de la Saint-Pierre et enfin, on peut mentionner le brandon de la Saint-Jean à une date particulière :

- brandon en présence du Roi des Belges Léopold II en septembre 1902 et immortalisé par un tableau actuellement exposé au Musée du Pays de Luchon et celui allumé sur le terrain des sports pour commémorer l’arrivée de la Flamme en 1941 (JO d’hiver d’Helsinki). On peut dire que ces brandons ont été très rares.

Aujourd’hui se rajoute une nouvelle exception suite aux crues du 18 juin 2013 qui ont particulièrement affectées notre ville. Pour la première fois depuis leurs origines les brandons de la Saint-Jean et de la Saint-Pierre n’ont pu être réalisés de façon traditionnelle. Face à l’ampleur des dégâts et le désarroi de la population, les fêtes ont été maintenues aux dates habituelles avec l’embrasement de deux bûchers.

En général, dans les communautés des trois États, le créneau le plus important de transmission est la famille, véritable noyau où l’on apprend à aimer ce patrimoine, à revivre sa mémoire, à en prendre soin et à le passer de génération en génération. C’est au sein de la famille que les grands-parents, parents, sœurs et frères adultes, mais aussi cousins ou oncles, transmettent leurs savoirs, leurs habilités, leurs connaissances autour du brandon et des rituels, parcours et lieux associés, aux tout petits et aux adolescents, en les initiant et les introduisant au fur et à mesure, selon leur âge, à chacun des rituels et des différents moments de la fête. Au cercle familial vient s’ajouter celui des amis et des camarades. C’est ainsi que toute la population de nos communes et spécialement à Luchon est pleinement impliquée dans la transmission de l’élément. Tout le tissu associatif directement concerné par ces fêtes, statutairement constitué ou pas (La Fanfare Luchonnaise, Les Fils de Luchon, La Compagnie des Guides à Cheval, Le Quadrille Luchonnais) est indispensable autant pour l’organisation, le bon déroulement et la sauvegarde de ces fêtes que pour la transmission de tous les savoirs et rituels. Ces associations organisent parfois des ateliers formatifs pour les plus jeunes et préparent soigneusement notre plus grande fête de passage des saisons. Dans toutes ces communautés la Mairie, avec ses Services Techniques et d’Animation, joue un rôle très important dans le soutien aux us et coutumes et dans la diffusion et la convocation annuelle de la fête. Les Eaux et Forêts collaborent aussi dans ce créneau de la transmission en sélectionnant le pied qui après le travail traditionnel deviendra le Brandon de la Saint-Jean. Ce travail méticuleux est réalisé tous les ans, publiquement, devant les Thermes, par les Services Techniques/Charpentiers de la Mairie. Ce savoir-faire traditionnel est transmis par la pratique, tous les ans, par les membres les plus âgés aux plus jeunes qui s’incorporent au fur et à mesure aux services.

Cette tradition locale existant depuis la nuit des temps n’a jamais été interrompue, ce qui favorise le patrimoine culturel de la prise de conscience de son importance par la population locale et touristique.

- DRALET E.F., 1813. Description des Pyrénées en 1813, Arthus Bertrand.

- SACAZE Julien ; PIETTE Edouard, 1877. "La montagne d’Espiaup", bulletin de la Société d’Anthropologie.

- DE QUATREFAGE Armand, 1887. Planche du brandon de la Saint-Jean, Introduction à l’étude des races humaines.

- TRUTA Eugène. Arbre de la Saint-Jean à Saint-Aventin septembre 1898 (photographie).

- SAUDINOS Louis. Le Brandon, étude régionaliste et populaire (années 1930).

- BAYLAC Blaise, juillet 1983. Le Brandon.

- GRATACOS Isaure, 1995. Calendrier pyrénéen, rites, coutumes et croyances dans la tradition orale en Comminges et Couserans (La Saint-Jean 24 juin "Era Clau de tot " la clef de tout, p 161 à 214).

- BRUNET Serge, 2001. Les prêtres des montagnes, la Vie, la Mort, la Foi dans les Pyrénées centrales dans l’ancien régime : 29 - 30.

Tous ces éléments de bibliographie sur le brandon offre une description méticuleuse de l’élaboration du brandon constituant un élément iconographique important.
L’élaboration de cette candidature a représenté pour notre communauté un renforcement de notre volonté de recherche, de récupération, de documentation historique, ce qui nous a permis d’approfondir sur la mémoire et l’imaginaire collectif. Aujourd’hui, en découvrant des textes anciens, en les revisitant ou en retrouvant des images photographiques d’il y a un siècle, nous nous reconnaissons pleinement dans ces récits et descriptions et y reconnaissons pleinement notre fête du Brandon.

La Ville de Luchon a décidé d’inscrire, au vu de ce dossier, le brandon à son inventaire culturel.
Au vu de ce dossier, nous avons pris conscience que dans notre canton du Pays de Luchon, cette tradition populaire et culturelle se perdait dans certaines communes faute de moyens humains et techniques vue la désertification de ces petits villages. Au vu de ce constat, une réunion va être programmée par la Ville de Luchon et l’Intercommunalité pour pouvoir relancer en 2014 cette fête de la Saint-Jean sur l’ensemble du territoire.

Le Brandon de la Saint-Jean (et de la Saint-Pierre) est, pour notre communauté, la fête la plus symbolique, la plus magique. C’est la grande fête de chez nous que l’on ne saurait jamais manquer. C’est une fête constituant un rite de passage du long et parfois très dur hiver pyrénéen à l’éclat de l’été, la lumière, la chaleur, les paysages verdoyants et fleuris. On dit que "pour la Saint-Jean" se renouvelle "l’an". Bien qu’aujourd’hui le caractère festif de cette tradition est plus important, les légendes, les vertus, les rites, la magie, restent toujours présentes.

La tradition se perpétue de génération en génération, aucune commercialisation à ce jour sur cette manifestation. Le brandon, ce n’est pas une affiche touristique ou publicitaire, mais c’est une fête intime de toute la population luchonnaise, cantonale, touristique et curistes. Cette tradition populaire attire depuis toujours des visiteurs venus participer à notre tradition, ce qui contribue à renforcer sa vitalité.
Sur la ville de Luchon, on ressent que la population Luchonnaise, les curistes, les touristes sont très ouverts à tout ce qui touche au patrimoine culturel et populaire (Brandon de la Saint-Jean, Brandon de la Saint-Pierre, Fête des Fleurs, Carnaval, les Retraites, Les Journées du Patrimoine, le Mois des Jardins, Les Journées Nature, Nuit Européenne des Musées). Le brandon de la Saint-Jean reste la première tradition culturelle du canton et marquait l’ouverture de la saison estivale à Luchon.

Il n’existe pas d’inventaire, c’est pour cela que la Ville de Luchon a décidé de l’inscrire dans son inventaire culturel. À ce jour, après recherche auprès de la DRAC, des Archives départementales, des Archives municipales, aucune trace d’inventaire de cette tradition n’a été trouvée. La transmission orale et par apprentissage au cours de la fête et par imitation reste des mécanismes traditionnels très efficaces de perpétuation de cette tradition.
C’est pour cela que la Ville de Luchon, en association avec l’Espagne et la Principauté d’Andorre, a décidé de présenter un dossier de candidature au Patrimoine Culturel Immatériel auprès de l’UNESCO.
Suite à l’élaboration de ce projet et après recherche, nous retrouvons les références ci-jointes :

- DRALET E.F., 1813. Description des Pyrénées en 1813, Arthus Bertrand.

- SACAZE Julien ; PIETTE Edouard, 1877. "La montagne d’Espiaup", bulletin de la Société d’Anthropologie.

- DE QUATREFAGE Armand, 1887. Planche du brandon de la Saint-Jean, Introduction à l’étude des races humaines.

- TRUTA Eugène. Arbre de la Saint-Jean à Saint-Aventin septembre 1898 (photographie).

- SAUDINOS Louis. Le Brandon, étude régionaliste et populaire (années 1930).

- BAYLAC Blaise, juillet 1983. Le Brandon.

- GRATACOS Isaure, 1995. Calendrier pyrénéen, rites, coutumes et croyances dans la tradition orale en Comminges et Couserans (La Saint-Jean 24 juin "Era Clau de tot " la clef de tout, p 161 à 214).

- BRUNET Serge, 2001. Les prêtres des montagnes, la Vie, la Mort, la Foi dans les Pyrénées centrales dans l’ancien régime : 29 - 30.

Il est envisagé d’appuyer des recherches à partir des étudiants universitaires dans les filières histoire, anthropologie, ethnologie, géographie, de notre canton pour approfondir la documentation ce qui contribuerait aussi à une diffusion meilleure.

La ville de Bagnères-de- Luchon a participé par la prise d’une délibération en conseil municipal en date du 29 juin 2013 pour une convention pour la sauvegarde au Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO pour l’autorisation de dépôt d’un dossier de candidature en partenariat avec l’Espagne et la Principauté d’Andorre.

Le Musée du Pays de Luchon a participé activement tout le long du processus aidant dans les recherches, la documentation et les débats techniques.

La Communauté de Communes du Pays de Luchon (31 communes) par une délibération en date du 25 Juillet 2013.

Ce dossier de candidature a été initié à partir d’une rencontre de Monsieur Paco Boya, Sénateur de la Province de Lérida (Espagne) et de Monsieur Louis FERRE, Maire de Luchon. Un groupe de travail s’est réuni à plusieurs reprises (Andorre, Espagne, France) :
11 juin 2013 en Andorre
13 juillet 2013 à Luchon
14 septembre 2013 à Isil (Espagne, Catalogne)
16 novembre 2013 à Lès (Espagne, Val d’Aran)
11 janvier 2014 à Sahun (Espagne)
1er mars 2014 en Andorre

La ville de Luchon, par des courriers adressés à Madame le Ministre de la Culture, à la DRAC Midi-Pyrénées, au Président du Conseil Général de la Haute-Garonne, au Président de la Région Midi-Pyrénées pour leur appui ainsi qu’auprès des associations participatives pour apporter leur soutien à cette candidature.
Toutes les associations participantes (Les Fils de Luchon, La Fanfare Municipale, la Compagnie des Guides à Cheval, le Quadrille Luchonnais) ont été informées de ce dossier.
Tout le long de ces mois de travail qui continue toujours pour élaborer la candidature, une grande et permanente collaboration et participation a existé tant au niveau local que transfrontalier. En fait, cette candidature a tissé un grand réseau de communautés célébrant les fêtes du feu Pyrénéennes et ouvre des perspectives d’échanges et de projets futurs. Cette tradition, partagée et commune à toutes nos communes qu’elles soient Françaises, Espagnoles ou Andorranes, a été, à travers la candidature, un catalyseur exceptionnel.

Mise à jour : l'inscription des fêtes du feu du solstice d'été dans les Pyrénées est effective depuis dixième Comité du patrimoine culturel immatériel s'étant déroulé à Windhoek, en Namibie, du 30 novembre au 4 décembre 2015.

Personne (s) rencontrée (s)

Différents collectifs et associations des régions frontalières (Espagne, Andorre et France)

Localisation (région, département, municipalité)

Occitanie, Haute-Garonne, Bagnères-de-Luchon. (Espagne et Andorre)

Dates et lieu(x) de réunions : Entre 2013 et 2014 (Espagne, Andorre et France)
Date de la fiche d’inventaire : Septembre 2014

N° d'inventaire Ministère Culture : 2013_67717_INV_PCI_FRANCE_00313
Identifiant ARK : ark:/67717/nvhdhrrvswvk2dz

Comment contribuer à l'inventaire : la méthode : http://pcilab-new.huma-num.fr/contribuer
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