Au Pays basque, pendant la saison estivale, plusieurs concours et démonstrations de "force basque" sont organisés chaque semaine.

Au Pays basque, pendant la saison estivale, plusieurs concours et démonstrations de "force basque" sont organisés chaque semaine. Ce terme générique désigne un ensemble d’épreuves de force et d’adresse, pour la plupart inspirées des travaux agricoles auxquels se livraient les hommes en milieu rural avant la mécanisation de leur activité professionnelle.
L’appellation commune de ces jeux est "la force basque", même si la Fédération des jeux ruraux utilise le terme de "jeux traditionnels basques" ou Herri Kirolak1.
Quelques femmes concourent en championnat, depuis 2008, dont une au lever de pierre depuis 2011.
Les contextes de cette pratique sont variés, de même que les épreuves soumises aux participants et le matériel (forme et poids). La description qui suit s’appuie sur les normes diffusée par la Fédération des jeux ruraux Herri Kirolak qui tente, au Pays basque français, de fédérer tous les clubs et unifier les pratiques.

Les épreuves

1. Le lever de pierre (harri jasotzea)
Les concurrents doivent soulever, une pierre sur leur épaule, en se servant de leur seule force physique. Le poids et la forme des pierres peuvent varier. Actuellement quatre types de pierres sont le plus fréquemment utilisés : la pierre sphérique, cubique, cylindrique ou rectangulaire ; elles pèsent de 100 kg à plus de 329 kg. Selon le type d’épreuve, le vainqueur est celui qui parvient à lever la pierre la plus lourde, ou bien celui qui lève une pierre un maximum de fois en un temps donné.

2. Le lever de charrette (orga joko)
"Cette épreuve s’inspirerait d’une situation vécue par les paysans, l’enlisement d’une charrette. En montagne il n’est pas toujours possible de faire appel à l’animal pour effectuer la manœuvre de désengagement, le terrain ne le permet pas. C’est donc l’homme qui doit désembourber la charrette avec un levier, en la soulevant pour la faire pivoter. Chaque concurrent doit faire pivoter autant de fois que possible une charrette de 350 kg autour de son timon, sans la poser. Le poids ainsi porté avoisine alors les 200 kg."

3. Le lever d’enclume (ingudea)
"Il faut lever, un maximum de fois, à bout de bras une enclume de 18 kg en 90 secondes. Le lever est valide si la pointe de l’enclume après avoir frappé la semelle, touche la partie haute de l’appareil, réglée à 30 cm de la tête de l’athlète. Le geste est très rapide, il est de l’ordre d’un lever à la seconde."

4. Le lever de paille (lasto altxatzea)
"Ce jeu symbolise le travail effectué pour entreposer la paille. En effet, dans la ferme traditionnelle basque, le second étage, ou grenier, servait à stocker les récoltes et la paille. La balle de paille était hissée depuis la charrette jusqu’au grenier à l’aide d’une corde. Chaque concurrent doit à l’aide d’une corde passant dans une poulie fixée à sept mètres de haut, hisser un ballot de paille de 45 kg, autant de fois que possible en deux minutes."

5. Le jeter de paille (lasto botatzea)
"Ce jeu rappelle le travail de chargement des gerbes de blé sur la charrette qui augmentait de hauteur au fur et à mesure que le travail progressait. Il consiste à faire passer par-dessus une barre horizontale, à l’aide d’une fourche (mesurant 1,80 mètre) une botte de paille de 12,5 kg. La barre monte progressivement chaque fois que l’essai est réussi. Les concurrents bénéficient de trois tentatives maximum par hauteur. Le vainqueur est celui qui atteint la hauteur la plus élevée sans faire chuter la barre horizontale, souvent aux alentours de 6 mètres".

6. Le tir à la corde (soka tira)
"Il faut, par traction, amener l’équipe adverse dans son camp sur une distance de quatre mètres. Reconnu sport olympique de 1900 à 1920, le tir à la corde est un des sports traditionnels les plus répandus dans le monde. Des cordées (ou équipes) s’affrontent selon leur catégorie de poids : 560 kg, 600 kg, 640 kg, 680 kg, 720 kg. Les concurrents sont pesés avant l’épreuve. La corde mesure trente mètres de long et dix centimètres de diamètre. Chaque équipe est située à deux mètres de la ligne qui les sépare."

7. La course des épis de maïs (buskail biltzea)
"Les participants doivent ramasser 50 épis de maïs espacés d’1,25 m le plus vite possible. Ce parcours équivaut à 1500 mètres. Ils ne peuvent en ramasser qu’un à la fois et le déposer ou le lancer dans la corbeille, pourvu qu’il y reste, autrement il devra revenir à la corbeille pour déposer l’épi qui n’avait as atteint son but. C’est une épreuve très physique qui exige endurance et adresse. Par commodité, les épis de maïs ont été remplacés par de petites baguettes de bois de trois centimètres d’épaisseur."

8. La course de bidons de lait ou la course du laitier (esneketarien lasterketa)
"Le concurrent doit transporter deux txingas (bidons de lait) de 41 kg chacun jusqu’à épuisement. Le vainqueur est celui qui parcourt la plus grande distance. Le jeu s’arrête lorsqu’un des bidons touche le sol. Aujourd’hui les bidons de lait sont remplacés par des masses cylindriques de fer, coiffées d’une anse."

9. La course de sac (zakulariak)
"Ce jeu tire son origine d’un travail communautaire. Il fallait décharger la charrette et ensuite monter les sacs jusqu’au grenier, afin de les stocker pour leur meilleure conservation possible. Le zakulari porte un sac de maïs de 80 kg sur les épaules et court une distance de 120 mètres le plus rapidement possible. L’autre variante de cette épreuve réunit trois concurrents par équipe, qui effectueront un relais de trois fois 120 mètres, portant un sac de blé de 80 kg sur le dos."

10. Le bûcheron (aizkolari)
"Du travail dans les forêts et de l’abattage des arbres en France et en Italie sont nés les aizkolaris. Le défi consiste à effectuer quatre coupes à la hache en dix minutes sur un bout de hêtre vert de 105 cm de circonférence. Les défis de bûcherons remontent à une époque lointaine. L’aizkolari, le bûcheron, donne avec force et précision plus de 2000 coups de hache à l’heure, il monte sur le tronc, écarte un peu ses pieds et donne tous ses coups de hache dans ce petit espace. Lorsque le tronc est à moitié coupé, l’aizkolari effectue un demi-tour et attaque la seconde face du tronc. L’épreuve dure de 30 minutes à une heure. Les diamètres du tronc peuvent varier de 35 cm à 80 cm selon la difficulté des épreuves."

11. Le scieur de bois (arpana)
"Par équipe de deux, les concurrents doivent scier le plus vite possible un tronc de hêtre vert de 105 cm de circonférence, en dix rondelles. La scie de long utilisée est appelée "passe-partout" et mesure en moyenne deux mètres."

Les contextes et les lieux de la pratique

Les compétitions de soka tira (tir à la corde) ont lieu essentiellement de la fin de l’hiver au printemps, le plus souvent en salle. Les autres jeux se pratiquent de la fin du printemps à l’automne, avec "un pic" en juillet et août, c'est-à-dire pendant la saison estivale. Les manifestations peuvent se tenir aussi bien en journée qu’en soirée.
Le Festival de force basque de Saint-Palais est le plus connu du grand public des concours de force basque au Pays basque français. Chaque année il est organisé par la ville le dimanche qui suit le 15 août. À Saint-Étienne-de-Baïgorry, deux autres concours ont aussi beaucoup de succès : le Trophée de Basse-Navarre et le Festival de force basque France- Espagne.

Le Trophée de Basse-Navarre

"Le Trophée de Basse-Navarre est une compétition par équipes dans laquelle s'opposent des formations [six équipes en 2012] de la province basque française de Basse-Navarre au travers de cinq épreuves emblématiques des jeux de force basque. Selon la tradition de cette compétition, organisée tous les ans à Saint-Étienne-de-Baïgorry au mois de juillet, depuis 1992, l'équipe qui remporte le championnat peut conserver le trophée pendant une année avant de le remettre en jeu lors de l'édition suivante. Si elle parvient à garder son titre, elle gagne alors le droit de conserver le trophée de manière définitive, une nouvelle récompense étant alors mise en jeu.

- Soka tira (tir à la corde) : contrairement au festival de force basque de Saint-Palais qui a lieu au mois d'août chaque année, les équipes de huit concurrents qui s'opposent dans cette épreuve sont limitées en poids (680 kg maximum par équipe). Elle se déroule en deux manches sur un tapis synthétique. En cas d'égalité à une manche partout, les équipes sont départagées par le temps chronométré, celle qui a fait rentrer trois concurrents adverses dans son propre camp dans le temps le plus court étant déclarée gagnante. Compte tenu de son caractère collectif, cette épreuve vaut le double de points par rapport aux quatre autres et son classement prévaut comme critère principal pour départager des équipes ex-æquo au classement général final établi sur l'ensemble des cinq épreuves.

- Lasto altxatzea (lever de la botte de paille) : dans cette épreuve individuelle, le concurrent doit hisser une botte de paille de 35 kg au bout d'une corde, à l'aide d'une poulie, à une hauteur de 6 mètres, et ce un maximum de fois en deux minutes.

- Untziketariak (transport des bidons) : dans cette épreuve individuelle, chaque concurrent doit parcourir la distance la plus grande distance possible autour d'un carré de 18 mètres de côté avec un bidon de 35 kg dans chaque main.

- Orga joko (jeu de la charrette) : dans cette épreuve individuelle, chaque concurrent doit faire pivoter une charrette de 280 kg en appui sur son timon sur la plus grande distance possible.

- Kontrabandisten lasterketa (course des contrebandiers) : cette épreuve en relais fait intervenir trois concurrents par équipe. Chaque relayeur doit effectuer un parcours d'une longueur de 75 mètres parsemé de différents obstacles (franchissement de pont, passage sur et en-dessous d'une haie) avec un sac de 30 kg sur l'épaule et doit enfin le transmettre à son coéquipier, le tout dans le minimum de temps possible."2

Le Festival de force basque France- Espagne

Le Festival de force basque France- Espagne se déroule chaque année un dimanche du mois d’août, au fronton municipal de Saint-Étienne-de-Baïgorry. Trois équipes sont invitées à s’affronter : l’équipe locale (Saint-Étienne-de-Baïgorry), une équipe navarraise3 (en 2012 Amaiur, qui vient chaque année) et une équipe labourdine4 (en 2012 Bayonne).
Ces équipes de huit concurrents vont participer à cinq épreuves (cf. les épreuves du Festival de Basse-Navarre ci-dessus) : le tir à la corde, le lever de paille (un concurrent par équipe), la course de bidons de lait (un concurrent par équipe, 2 x 35 kg de sable), le lever de charrette, la course des contrebandiers (avec un sac de 35 kg).
À la fin de certaines épreuves (lever de paille) ou en même temps que la 3e équipe (bidons de lait, courses des contrebandiers), des membres du public peuvent participer et sont récompensés par des bouteilles de vin local.

Les organisateurs invitent aussi un leveur de pierre et quatre bûcherons du Pays basque espagnol pour des démonstrations, ainsi que des scieurs de long.
Le leveur de pierre soulève d’abord une pierre rectangulaire de 130 kg un maximum de fois dans un temps imparti de deux minutes. La pierre est posée au sol. Il se positionne derrière la pierre. Il écarte ses pieds l’un de l’autre, plie légèrement les genoux, passe les bras par-dessus la pierre pour atteindre une ouverture derrière celle-ci, en son milieu. Il se retrouve donc plié en deux, le ventre contre le sommet de la pierre. Il l’attrape à deux mains par cette prise et se redresse en gardant le sommet de la pierre plaqué contre son ventre. La pierre a ainsi pivoté de 90°. Puis en ramenant ses bras pliés vers ses épaules il la fait basculer à nouveau de 90° (toujours vers lui) de sorte que la pierre se retrouve à l’envers (haut et bas inversé). Il se penche alors un peu plus en arrière et change ses mains de prise. Lâchant l’ouverture initiale, il place chacune de ses mains sous la pierre et la pousse alors par en dessous jusque sur son épaule gauche (la pierre a maintenant pivoté de 270° au total) . Le lever est alors validé. Un assistant intervient pour l’aider à la faire retomber sur un large pneu empli de mousse et recouvert d’une bâche plastique. Puis il réitère l’opération.

Plus tard dans l’après-midi, il soulève une pierre ronde de 103 kg, la cale entre son épaule droite et sa nuque et parcours ainsi en marchant quelques mètres, le bras droit tendu à l’horizontal pour stabiliser la pierre et le bras gauche dans la même position pour garder l’équilibre, avant de la reposer au sol.
Les bûcherons s’échauffent d’abord à tour de rôle sur un premier tronc. L’épreuve s’effectue en deux phases chronométrées.
Chaque équipe a devant elle un alignement de quatre morceaux de tronc (dont on a préalablement ôté l’écorce), couchés sur trois poutrelles parallèles pour les surélever légèrement. Le but est de couper à la hache chaque tronçon en deux morceaux. Pour cela le bucheron se tient debout sur le premier tronçon, écarte ses pieds l’un de l’autre et frappe dans cet interstice, s’orientant successivement vers la gauche puis vers la droite à chaque coup ou tous les deux ou trois coups. Ainsi il ne frappe pas le tronc de front mais plutôt en biais. Arrivé à la moitié de l’épaisseur du tronc, il se retourne et attaque l’autre face de la même manière. L’épreuve s’effectue en relais, c'est-à-dire qu’un bucheron peut être remplacé par son coéquipier à tout moment, il suffit que le premier descende du tronc pour que le second prenne sa place. Souvent lorsque celui qui attend voit son coéquipier approcher de la fin d’un tronc, il se positionne sur le suivant et lève sa hache, prêt à l’attaquer.

Le changement de hache est possible, certaines plus légères conviennent aux parties tendres du bois mais parfois le concurrent a besoin d’en utiliser une plus lourde pour les parties plus dures. Il n’utilise pas la plus dure tout le long de l’épreuve pour ne pas se fatiguer trop vite.
Lorsque les deux équipes ont achevé chacune de couper leur quatrième tronc, elles marquent un temps de pose puis échangent leur place. En effet, pour donner aux deux équipes les mêmes chances, elles s’affrontent alternativement sur le même bois. C’est pourquoi les bucherons ont pris soin en première phase de ne pas couper le tronc en son milieu mais plutôt sur un côté, les poutrelles servant de repère.
L’équipe qui termine la première lors des deux phases remporte l’épreuve. En cas d’égalité le juge tient compte des temps chronométrés.

1 De "herri" : pays, peuple et "kirolak" : sports.

2 Texte rédigé par un des organisateurs.

3 La Navarre : province du Pays basque espagnol.

4 Le Labourd : province historique au Pays basque français, la plus à l’ouest.

Les tenues des concurrents : short, polo de son club, chaussures de sport (type tennis), une longue ceinture de toile qu’ils s’enroulent plusieurs fois autour de la taille.
Les protections : ceinture d’haltérophile, tablier renforcé (pour le leveur de pierre).
Seau contenant de la magnésie (pour une meilleure prise).
Les poids et accessoires : des bidons de lait emplis de sable, des bottes de paille (souvent entourées de plastique), des pierres rondes ou carrée, une enclume, une corde, des sacs (empli de gravier ou de sable), une charrette, un tapis pour le tir à la corde.

Essentiellement "au fronton" c'est-à-dire sur la place du village dédiée à la pelote basque.
Hors du Pays basque, les clubs peuvent se produire sur des places publiques, dans des salles omnisports ou des arènes.
Au Pays basque espagnol, la "sportification" est plus aboutie et les compétitions sont même retransmises à la télévision.

Lors de certain spectacles ou concours, le public est invité lui aussi à essayer certaines épreuves. Le but premier de cette démarche est de montrer au public que ces épreuves ne sont pas aussi faciles qu’elles pourraient en avoir l’air et qu’il faut un minimum de technique et d’entrainement. Le deuxième objectif est de recruter de nouveaux pratiquants ou du moins de susciter une curiosité qui amènerait plus tard un jeune à rejoindre un club.
Car l’apprentissage et la transmission ne se font qu’au sein du club. Des entraîneurs, chacun dans sa spécialité, encadrent les plus jeunes athlètes, qui peuvent débuter à partir de treize ans, avec un matériel (notamment les poids) adapté. Outre les représentations publiques (compétitions et animations), les pratiquants adultes suivent eux aussi des entraînements. Car la force seule ne suffit pas. La plupart des clubs ont mis en place des entraînements réguliers et progressifs pour acquérir les techniques des diverses "spécialités". Même si ils testent tous les jeux à l’entraînement, la majorité d’entre eux se spécialisent dans une à trois épreuves. Certains clubs sont par ailleurs assistés d’un préparateur physique.
L’âge moyen des pratiquants est de 30-35 ans, sachant que les plus jeunes ont 13 ans et les plus âgés 55 ans.

Les jeux de force basques trouvent leur origine, pour la plupart, dans les travaux agricoles. Ces travaux, souvent collectifs, représentaient pour les fermiers l’occasion de se mesurer les uns aux autres, dans la rapidité d’exécution des tâches, par exemple la levée de charges lourdes ou la fauche des foins. Progressivement ces épreuves ont donné lieu à des défis hors du temps de travail (le dimanche) qui se sont normalisés et codifiés au cours de la première moitié du XXe siècle tandis que ces tâches et les exploitations agricoles se transformaient rapidement sous l’effet de la mécanisation. Aujourd'hui, ces jeux se pratiquent en compétition et en démonstration, appelés "galas" ou "festivals", concept inauguré au Pays basque français, en 1951, lors de la fête paroissiale de Saint-Palais.

"La Fédération Herri Kirolak
Créée en 1991, elle a pour but la promotion des Jeux ruraux Basques et aussi des Jeux traditionnels en général. En adhérant à l’A.E.J.S.T. (Association Européenne des Jeux et Sports Traditionnels) elle démontre son désir d’ouverture et d’échange vers toute l’Europe. Forte de [192]5 membres adultes adhérents et de [10] clubs, elle organise les championnats du Pays Basque dans 11 spécialités d’épreuves individuelles et dans 6 catégories de poids en tir à la corde. Elle est aussi la correspondante pour la France de la T.W.I.F. (Fédération Internationale de Tir à la Corde) et ses athlètes participent régulièrement aux championnats du monde de la spécialité. Elle entretient aussi des relations étroites avec son homologue du Pays Basque Sud en participant notamment au grand rassemblement annuel créé en 1987, le Championnat des 7 provinces de Force Basque. 7 Herrialdeetako Herri Kirol Txapelketa"6

Herri Kirolak, la Fédération des Jeux Ruraux n’est pas agréée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, et tous les pratiquant n’y sont pas affiliés. Les clubs de Basse-Navarre et de Soule évoluent pour la plupart (une centaine de pratiquants selon l’estimation de la Fédération) indépendamment de la Fédération et ne participent donc pas à son championnat.
"On a du mal à exporter nos jeux hors de nos limites car on à une image à la fois positive pour les spectateurs mais négative pour les futurs athlètes. Celle du jeu, de jeux de force, avec des gabarits impressionnants, alors que la tendance et la réalité est tout autre. Aujourd’hui les champion sont des athlètes au physique normal et qui s'entraînent très régulièrement et sont suivis physiquement. C'est pourquoi depuis que je suis arrivé à la fédération j'insiste beaucoup sur le nom de "jeux traditionnels basques", c'est aussi une question de communication."7

5 Les chiffres entre crochets correspondent à la dernière mise à jour.

6 http://www.jugaje.com/es/federations/euskal_kirol/

7 M. Alcayaga, à Hendaye le 28 août 2012.

- Festival

- Site internet

Spectacles (démonstration et initiation pour le public) pendant la saison estivale, dont la communication est relayée par les Offices de Tourisme.
La plupart des clubs ont leur propre site Internet, sur lequel ils fournissent un descriptif des épreuves qu’ils pratiquent.

Des invitations à se produire à travers toute la France.
Tous les guides de voyage, la plupart des documents d’accueil touristique, livres et sites Internet sur le Pays ou la culture basques évoquent la "force basque".

- GUIDEZ Jean-Louis, 2004. La force basque. De paille, de bois et de pierre, PyréMonde, Pau

- SABALO Pierre, 2005. Jeux de force et d’adresse en Pays Basque. Indar Jokoak, Pilotasoro, Villefranque.

Personne(s) rencontrée(s)

- Manolo Alcayaga, Président de la Fédération des Jeux ruraux Herri Kirolak et chargé de communication du club Herri Kirolari Bai (Urrugne).

- Bernard "Beñat" Bruthé, organisateur du Festival de Force basque de Saint-Étienne-de-Baïgorry.

Localisation (région, département, municipalité)

Aquitaine, Pyrénées-Atlantiques, Pays basque

Téléphone : 0686235851
Adresse de courriel : m.alcayaga@infonie.fr

Dates et lieu(x) de l’enquête : du 15 juin au 31 août 2012 au Pays basque (France).
Date de la fiche d’inventaire : 01 septembre 2012
Nom de l'enquêteur ou des enquêteurs : Cendrine Lagoueyte
Nom du rédacteur de la fiche : Cendrine Lagoueyte

N° d'inventaire Ministère Culture : 2012_67717_INV_PCI_FRANCE_00157
Identifiant ARK : ark:/67717/nvhdhrrvswvk2bg

Comment contribuer à l'inventaire : la méthode : http://pcilab-new.huma-num.fr/contribuer
Accéder à la fiche sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Force_basque

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