La fête de la Mer à Boulogne-sur-Mer (géants Batisse et Zabelle)

Tous les deux ans à la mi-juillet, pendant quatre jours, la Côte d'Opale fête le monde maritime et ses différents acteurs à Boulogne-sur-Mer, avec le couple de géants qui représentent un pêcheur et son épouse.

Tous les deux ans à la mi-juillet, durant quatre jours, la Côte d'Opale célèbre le monde maritime à Boulogne-sur-Mer, premier port de pêche de France. Cette manifestation est organisée par la Ville de Boulogne-sur-Mer, avec la Communauté d'agglomération du Boulonnais et la Fédération régionale pour la culture et le patrimoine maritime (FRCPM) du Nord-Pas-de Calais. !

Les géants Batisse et Zabelle constituent les figures emblématiques de la fête : ils représentent un pêcheur avec son filet sur l'épaule, et son épouse portant le costume traditionnel boulonnais avec sa coiffe caractéristique (le "soleil"). Le couple de géants prend part à l'ensemble des festivités. !

Sur les quais du port sont installés plusieurs scènes, chapiteaux, stands et tribunes, destinés à accueillir les nombreuses manifestations. Le long de la promenade sont exposés les vieux gréements et navires dont certains sont ouverts à la visite. Le programme inclut notamment un rassemblement de grands voiliers et de bateaux traditionnels, des parades nautiques, des sorties en mer à bord de voiliers anciens, un village des savoir-faire et des traditions maritimes animé par les associations, un marché de la mer, des expositions, des concerts, un feu d’artifice…

La fête de la Mer du 11 au 14 juillet 2013 !

Dès le jeudi et pendant la durée du festival, des spectacles sont programmés tout au long de la journée et en soirée sur la "grande scène" et sur la "scène du patrimoine maritime" où sont présentés des groupes venus de France, de Belgique, d'Angleterre et des Pays- Bas. La musique proposée est des plus variée : chants marins, folk, musique celtique, rock, guinguette. !

Le vendredi, les associations en lien avec le patrimoine maritime, les commerçants, les institutions, les organismes de tourisme prennent possession de leur stand. Batisse et Zabelle sont présents et dansent sur leur chanson, "Batisse et Zabelle", interprétée par les "soleils boulonnais", une association boulonnaise de chants et de danses (baptisée du nom de la coiffe traditionnelle des femmes de marins, portée par la géante Zabelle). Entre les danses, Batisse et Zabelle prennent la pose devant les stands et se laissent photographier, ou rejoignent le stand de leur association "Mémoire boulonnaise". Vers 21 heures, un spectacle de danses irlandaises clôture la journée. !

Le samedi à midi, les géants Batisse et Zabelle célèbrent leur dixième anniversaire de mariage. La cérémonie se déroule en présence du Maire et des personnalités locales. Les géants Batisse et Zabelle entament une danse qu'ils achèvent en simulant une embrassade. La cérémonie se poursuit avec le "baptême" de deux petits aéroglisseurs qui prennent le nom de Batisse et Zabelle… Un verre de l'amitié réunit l'ensemble des participants. Le samedi après-midi, les géants déambulent sur le quai et assistent à la grande parade des vieux gréements dans le port. !

Les festivités du dimanche après-midi débutent par un défilé costumé. Vers 16 heures, le temps fort de la parade maritime est réhaussé par la présence du Président de la République, François Hollande. Un concert et le feu d'artifice du 14 juillet clôturent cette fête de la Mer qui réunit le monde des géants, la sauvegarde du patrimoine maritime, le tourisme, l'économie de la pêche et leurs différents acteurs à Boulogne-sur-Mer. ! En dehors de la fête de la Mer, les géants Batisse et Zabelle sont associés aux autres temps forts de la vie boulonnaise, et ils représentent la ville lors de manifestations à l'extérieur (voir la rubrique "actions de valorisation"). Le reste de l'année, ils sont présentés dans l'hôtel de Ville, à l'entrée de la salle des mariages : beaucoup de mariés se font ainsi photographier devant leurs géants. Intimement liés au monde des géants avec lesquels ils entretiennent des relations de parenté ou d'amitié, Batisse et Zabelle sont les parrain et marraine des géants Flip et Zabeth de Berck-sur-Mer, ainsi que de T'chout Jaques de Ham, du Dragon de Reims et de la géante d’Equihen. Ils participent à des rassemblements de géants en France ou à l'étranger.

Les géants Batisse et Zabelle mesurent 3,80 mètres et pèsent 60 kg chacun. Le diamètre du panier (partie basse de la structure) est de 1,20 mètre à la base. Chaque géant est porté par un seul porteur. !

Zabelle revêt la tenue de matelote : une robe noire, un tablier noir, un châle blanc à longues franges et le "soleil", une coiffe circulaire plissée en dentelle blanche empesée. Elle arbore plusieurs bijoux : de longs pendants d'oreilles en forme de grappe appelés "milanos", la croix du pardon, une broche et une bague dite "noeud d'amour". ! La tenue de Batisse est sobre : casquette, vareuse cachou, foulard et pantalon de drap bleu. Batisse tient un filet de pêche roulé sur son épaule.

La structure des géants est en osier, rotin et bois. La tête et les mains sont en carton peint. Le rotin est un matériau importé. La qualité et la variété des osiers ne sont plus les mêmes qu'il y a une trentaine d'années ; il est désormais difficile de trouver des osiers de forte section et de grande dimension produits dans la région, convenant bien à la réalisation des structures de géants. Il faut donc parfois utiliser des osiers importés.

Les rues et le port de Boulogne-sur-Mer

C'est l'association "Mémoire Boulonnaise" qui assure l'animation des géants. Si quelqu'un exprime le souhait de devenir porteur, il fait simplement des essais. Après que les membres de l'association aient donné leur accord, la personne intègre celle-ci et devient porteur. Il existe un projet de création d'un troisième géant, de plus petite taille, "pour initier les jeunes".

 

La grande famille des géants

Enracinés dans la culture locale et régionale, les géants sont environ 500 au nord de la France. En Belgique, ce sont plus de 1500 géants qui animent les fêtes locales. La tradition est aussi très vivante en Espagne avec plus de 2000 géants, notamment en Catalogne. Il est difficile de dénombrer les géants, précisément parce qu'il s'agit d'un patrimoine vivant : certains géants disparaissent pour renaître parfois plusieurs années plus tard, et de nouvelles effigies apparaissent tous les ans.   ! D’origine médiévale, les géants de l’Europe occidentale sont nés des processions communales et religieuses dès le XVe siècle. Ces figures gigantesques illustrent alors des épisodes de la Bible (Goliath), des récits de la Légende dorée (Saint Christophe) ou des histoires du cycle de Charlemagne (Cheval Bayard et les fils Aymon). Aujourd'hui, les géants ont perdu leur caractère religieux et ils témoignent de la richesse historique et culturelle liée à l'identité locale. Emblèmes d’une ville, d’un quartier, d'une association, ces grands mannequins d'osier représentent des héros historiques ou légendaires, des figures locales, des métiers, des animaux, des dragons...  


L'âme collective du géant

Construits pour être portés par une ou plusieurs personnes, les géants dansent et animent les rues de la cité, accompagnés de leur musique. Ils sont associés à la vie de la communauté qu'ils représentent, qui les fait vivre et danser : ils peuvent se marier et avoir des enfants, s'inviter entre eux, voyager… donnant lieu à de grandes fêtes populaires. Elément visible du patrimoine immatériel de la communauté dont il constitue le symbole, le géant favorise le lien social et il contribue à raviver la mémoire collective.  

Suivant les ressources humaines et matérielles, le géant est porté ou se déplace sur roulettes. Il peut mesurer de deux mètres pour les géants enfants à plus de quatorze mètres de haut pour le géant de Nieuport, qui nécessite vingt-quatre porteurs.


Les géants à la fête

S’il y a bien un élément qui rassemble le monde divers des géants, c’est la fête ! Qu’ils soient français, belges ou espagnols, les géants défilent dans les ducasses, les kermesses ou les fêtes patronales. Ils s’amusent et dansent au gré des sorties carnavalesques. La fête donne un sens au géant ; le géant donne un sens à la fête. Dans le sud de la France, les animaux totémiques comme la Tarasque de Tarascon ou le Poulain de Pézenas sont indissociables de leurs fêtes tout comme les géants du nord de l’Europe.

Si les géants émergent de ces festivités, ils ne sont pas seuls. Les personnages gigantesques et les animaux fantastiques font partie d’un ensemble d’éléments et de traditions. Tantôt, ils sont entourés de chevaux-jupons, d’hommes de feuilles ou de diables, tantôt, ils s’intègrent à un cortège haut en couleurs, avec des chars de fantaisie, des groupes historiques ou des ensembles musicaux. ! Les géants ne se contentent pas de défiler. Ils aiment jouer avec le public. A Mons (Belgique), la queue du dragon est happée par la foule qui arrache les crins portebonheur. A Cassel, la foule retient les géants Reuze Papa et Reuze Maman pour des danses qui n’en finissent plus. Les géants du Meyboom, à Bruxelles, profitent de leur légèreté et de leurs bras mobiles pour taquiner le public dans de grands mouvements de va-et-vient.

Au-delà, aller voir danser les géants, c’est surtout se retrouver, partager un moment privilégié avec des amis ou avec sa famille.


Le géant dans l'espace public

Le géant est souvent considéré comme le citoyen modèle de la cité, qu’il soit ouvrier, enfant, seigneur ou paysan. Sa place est dans la rue et il symbolise de façon festive l’appartenance à une communauté. Par exemple, à Douai, les Douaisiens s’appellent entre eux “les enfants de Gayant”. La fête du géant, fête de rue, est liée à des repères identifiés comme “lieux de vie” de la ville : mairie, commerces, places, cafés, constituent autant de haltes ludiques et festives sur le parcours du géant et du cortège. Or, l’évolution du tissu urbain ne va pas dans le sens du maintien d’un environnement propice aux géants, dont le passage est parfois empêché par les aménagements et le mobilier urbains. Dans les nouveaux quartiers constitués de grands ensembles, les géants trouvent difficilement leur place : ici “écrasés” par la taille des immeubles et des tours, là, incongrus dans des voies privées, des lotissements dortoirs sans magasins, sans cafés, sans vie collective. La fête populaire calendaire et le géant apportent du merveilleux et de l’enchantement ; ils transforment ainsi le regard porté sur l’environnement quotidien, révélant l’espace public dans toutes ses dimensions.


De génération en génération

Depuis la fin des années 1970, les géants connaissent une véritable "poussée démographique" en Belgique et au nord de la France. Le même mouvement s’observe aussi en Catalogne espagnole. À l’origine de la naissance d’un nouveau géant, il y a toujours le rêve et la volonté d’un groupe de personnes, d'associations, d'élus… Doit-on y voir la volonté de retrouver ses racines et l’"authenticité" des traditions, la nécessité pour les collectivités locales de renforcer leur identité ou tout simplement le plaisir de faire la fête ? Peut-être tout cela à la fois.  

Les glorieux anciens regardent ce phénomène avec intérêt. Des cités comme Douai, Cassel, Ath, Termonde ou Malines voient les géants défiler depuis de nombreuses générations. Les porteurs se succèdent de père en fils, les artisans transmettent leur savoir-faire, les cuisinières s’échangent la recette des plats de fête.

La fabrication traditionnelle des géants ! Au nord de la France, les premiers géants attestés (XVIe siècle) étaient construits en osier et les têtes sculptées dans le bois. Aujourd'hui, la plupart des géants portés ont une structure en osier et bois. C’est le matériau de prédilection pour fabriquer un géant, qui fait la particularité des géants du nord de la France et de la Belgique. Depuis le XIXe siècle, d’autres matériaux et techniques ont parfois remplacé l’osier et la vannerie comme le fer, l’aluminium, les lattes de bois, la résine polyester, le grillage etc. Mais ces matières sont souvent plus lourdes et moins adaptées que l’osier qui, par sa souplesse et sa légèreté, reste le matériau préféré. De plus, l’osier permet de structurer l’ossature du géant tout en lui donnant sa forme. Il se marie bien avec le tissu car il n’est pas coupant et n’écorche pas ce dernier. Souvent, lorsqu’il est remplacé par d’autres matériaux, c’est parce que les vanniers se font rares… ! Aujourd'hui pour réaliser les têtes et les mains, le plâtre et le carton pâte sont plus souvent utilisés que le bois. En fait, c’est la légèreté du matériau qui prime dans le choix du créateur. Le carton pâte a encore ses partisans mais la résine polyester est aujourd’hui souvent employée, rendant cependant le géant plus lourd.

De nombreux savoir-faire interviennent donc dans la création d’un géant : il faut travailler le bois, le cuir, l’osier et le rotin, le plâtre, le métal, le papier, les matériaux synthétiques, les tissus, le crin de cheval, les cheveux… Beaucoup d’heures de travail sont nécessaires à toute une équipe pour créer un beau géant. Car l’apparence du géant est importante mais aussi les techniques employées pour favoriser son portage, son entretien et sa conservation. Aussi fait-on souvent appel à des artisans géantiers, professionnels qui ont expérience et savoir-faire. Mais le géant est aussi parfois réalisé "avec les moyens du bord", de façon bénévole par les membres d'une association.

 

Histoire des géants Batisse et Zabelle

En 1923, la commission des fêtes de Boulogne-sur- Mer propose la création de géants : "Dans beaucoup de villes du Nord et du Pas-de-Calais, les géants sont les dignes représentants de leur cité dont ils symbolisent l'activité principale : donc, Batisse et Zabelle évoqueront la marine boulonnaise lors du prochain défilé". Il s'agit alors du cortège corporatif faisant suite à la semaine du poisson. Chaque géant est placé sur un char tiré par un cheval. Par la suite, les géants connaissent une longue période d'indifférence avant d'être les victimes d'un bombardement lors de la Seconde Guerre mondiale et de disparaître.

Mais les géants ne meurent jamais vraiment. Ainsi l'idée de leur renaissance se manifeste concrètement en mars 1951, lorsque la commission municipale des fêtes contacte des entreprises susceptibles d'honorer une telle commande. "Nous souhaitons remplacer Batisse et Zabelle détruits pendant la guerre", précise un courrier envoyé à Paris, Saumur et Nice, où le talent des artisans carnavaliers est réputé. Sans réponse, les élus se tournent vers les Lillois, qui leur suggèrent de se rapprocher de Maurice Deschodt, d'Hazebrouck, auteur avec son épouse de nombreuses et belles effigies. L'affaire est conclue pour 230 000 francs.

Le 4 août 1956, deux camions des Rouleurs boulonnais déposent les nouveaux géants devant l'hôtel de Ville de Boulogne pour une séance de photos. Le 19 août, Batisse et Zabelle font leurs premiers pas dans la cité, à l'occasion de la fête "De la mine à la mer". Cette fois-ci, les géants sont portés. Par la suite, ils président les réjouissances locales et effectuent de nombreux déplacements, dont plusieurs en Angleterre, avant de tomber dans l'oubli : délaissés, déposés dans divers bâtiments, ils se détériorent, puis disparaissent à leur tour.

En 1980, l'office municipal de la jeunesse décide de renouer avec les traditions et de donner davantage d'ampleur au carnaval de Boulogne en y intégrant des géants, véritables rois des défilés. Les deux nouvelles effigies de Batisse et Zabelle défilent bientôt dans les rues du premier port de pêche français. Ils sont alors montés sur une plate-forme à roulettes poussée par deux personnes. Mais l'enthousiasme est de courte durée puisque le couple finira par être abandonné dans divers endroits, puis vandalisé en 1987.

Il faudra ensuite attendre douze années avant que l'association des Amis de Batisse et Zabelle (devenue ensuite " Mémoire boulonnaise") ne prenne l'initiative de faire renaître à nouveau les géants. Sorti de l'atelier du plasticien lillois Dorian Demarcq, le couple (quatrième du nom) a rallié Boulogne le 13 juillet 2003 avant d'être marié le lendemain sur le port par le maire, Frédéric Cuvillier. Depuis cette cérémonie, Batisse et Zabelle, géants portés, dansent et défilent régulièrement, dans leur ville bien sûr mais aussi dans de nombreuses régions françaises et à l'étranger (voir la rubrique "actions de valorisation"). Batisse et Zabelle, des héros populaires.

D'après Daniel Tintillier, ancien président de l'association Mémoire boulonnaise : les géants Batisse et Zabelle "ne sont pas des personnages imaginaires puisqu'ils symbolisent à la fois l'activité principale de la ville et la population maritime. Ils ne sont pas non plus de simples mannequins, mais des êtres qui traduisent l'esprit local dont ils incarnent les vertus. Plutôt réservé, Batisse est d'humeur indépendante ; à bord, c'est le seigneur de la mer, à terre, il vit sous l'autorité de Zabelle, femme de tête, qui sait ce qu'elle veut et régente tout. Le marin abandonne volontiers sa suprématie, d'autant qu'il a le dédain des choses domestiques. Dévoués l'un à l'autre, lui n'a pas de meilleur défenseur que son épouse et celle-ci sait qu'avec son mari elle ne manquera jamais de rien. C'est un couple parfait, solidaire dans la joie et dans la peine. La plupart des Boulonnais ayant dans leur ascendance un ancêtre marin et une matelote pour aïeule, Batisse et Zabelle reflètent bien l'identité des habitants de cette ville et ne peuvent donc qu'être aimés de la communauté toute entière."

  • Plaquette
  • Exposition
  • Festival
  • Boutique (vente de produits dérivés)

Outre leur sortie pour la fête de la Mer, les géants Batisse et Zabelle sont associés aux autres événements qui rythment la vie de Boulogne. Ils participent au cortège de la Saint- Nicolas en décembre et à la cavalcade en août, accueillent les passagers au débarquement lorsqu'un paquebot fait escale dans le port, et sont associés aux grandes manifestations qui animent la région (Tour de France, Route du Poisson, Carte au trésor…). Batisse et Zabelle ont voyagé dans plusieurs régions française (Nord, Ile-de- France, Bretagne, Franche-Comté) ainsi qu'à l'étranger : Allemagne, Angleterre, Belgique, Canada et Espagne, en avril 2010, pour un jumelage avec leurs homologues catalans à Barcelone.

La fête de la Mer bénéficie du soutien de la Région Nord-Pas-de-Calais, du Département du Pas-de-Calais, de la Communauté d'agglomération du Boulonnais, et de la Ville de Boulogne-sur-Mer.

Ouvrages de référence concernant les géants et leurs fêtes :

Chaussois (Robert), Géants du Nord Pas-de-Calais, La Sentinelle, Éd. le Téméraire, 1998

Codron (Christine), Filatriau (Jean-Pierre), Sous les jupes des géants, Lille, La Voix du Nord, 1999

 Coussée (Bernard), Deleurence (Stéphane), Vandenberghe (Philippe), Géants d'ici, Lille, Éd. Bernard Coussée, 1986

Ducastelle (Jean-Pierre), Gheusquin (Marie-France), De Sike (Yvonne), Twyffels (Brigitte), Willemart (Jacques), Géants et dragons, Tournai, Casterman, 1996

Ronde des Géants (La), Au pays des géants, éd. La Ronde des Géants, 1981 Sources sur les géants boulonnais Batisse et Zabelle !

Batisse et Zabelle, géants de Boulogne-sur-Mer, Boulogne-sur-Mer, Association Mémoire boulonnaise, 2013

Tintillier (Daniel), Batisse et Zabelle les géants boulonnais, collection Découvrir les géants n°3, Boulogne-sur-Mer, éd. La Ronde des Géants, 2010 !


Catalogues d'exposition :

Cités en Fête, Musée National des Arts et Traditions Populaires, Paris, 1992 !


Sites web:

Géanthèque (inventaire) de l'association la Ronde des Géants : www.geantheque.org

Site de l'association la Ronde des Géants : www.geants-carnaval.org

Site de la Maison des Géants (Ath, Belgique) : www.maisondesgeants.be

Un nouveau géant, Ti Pierre, fils de Batisse et Zabelle, a été crée afin d’initier de jeunes porteurs qui pourront par la suite porter les grandes figures. Ti Pierre a été baptisé lors de la tête de la Mer en juillet 2015.

Dates et lieu(x) de l’enquête : 11-14 juillet 2013 et 16 décembre 2013, Boulogne-sur-Mer

Date de la fiche d’inventaire : janvier 2014 (actualisation août 2015)

Nom de l'enquêteur ou des enquêteurs : Nicole Cugny et Stéphane Deleurence !

Nom du rédacteur de la fiche : Nicole Cugny et Stéphane Deleurence (la Ronde des Géants), avec la collaboration de Séverine Cachat (Centre français du patrimoine culturel immatériel - Maison des Cultures du Monde)




N° d'inventaire Ministère Culture :
2015_67717_INV_PCI_FRANCE_00371

Identifiant ARK : ark:/67717/nvhdhrrvswvk26n

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