Déambulation des chars préparés par le Comité du Carnaval de Périgueux (Maison des associations de Périgueux et service culturel de Périgueux), groupes de musiciens (bandas, musique traditionnelle amateur, fanfares, percussions).

Déambulation des chars préparés par le Comité du Carnaval de Périgueux (Maison des associations de Périgueux et service culturel de Périgueux), groupes de musiciens (bandas, musique traditionnelle amateur, fanfares, percussions). L’effigie de Petaçon (Pétassou) fabriquée par les membres du comité et les associations de quartier, en particulier le quartier Saint-Georges, circule sur un char. Cette circulation est ponctuée d’étapes musicales et de discours officiels sur les allées centrales des boulevards, jusqu’au jugement et à la crémation de Petaçon.
Le spectacle (cette dimension est aujourd’hui très affirmée) attire une foule importante – plusieurs milliers de personnes – qui regardent le défilé, lequel s’arrête à l’endroit d’une fête foraine pour que les assistants se divertissent avec les manèges et autres attractions foraines. Une scène est érigée à cette place, pour permettre à des groupes de musique de se produire en concert. Le défilé reprend plus tard jusqu’aux quais. Le jugement et la crémation de Petaçon attire nettement moins de monde. De nombreux enfants et adultes se déguisent avec des costumes et des masques achetés ou loués.
Confettis, bombes, ballons, stands et buvettes de toutes sortes, vente d’objets de foire, sont également vendus sur place. La chanson "Adiu paure Carnaval " est chantée par quelques personnes mais pas la majorité, car les orchestres de type batucada qui accompagnent le mannequin Petaçon ne la connaissent en général pas.

Chars à thèmes, costumes, mannequin du Petaçon, scènes.

Les chars sont préparés par le comité du carnaval, les comités de quartiers, les écoles, etc.

La ville de Périgueux, les boulevards pour le défilé, les quais de l'Isle pour la crémation de Pétassou.

Apprentissage par reproduction du cadre, du contenu général et de l’organisation initiaux ; réunions de concertation de l’association pour le choix d’un thème, contacts avec les écoles et les associations participantes pour le choix des costumes et des groupes participants, préparation des chars dès le mois de janvier-février, rencontres avec les participants.

Le carnaval est très ancien, s’inscrivant dans le type de pratiques urbaines connues dès le Moyen-Âge en Europe.

Ce carnaval est documenté depuis le XIIe siècle, mais comme beaucoup de carnavals en Dordogne, il a connu un coup d’arrêt dans les années 60, avant d’être recréé en 1983. Il n’a plus connu d’interruption depuis lors, et en 2008, il a fêté son vingt-cinquième anniversaire.
Au départ, il y eut une volonté de retour à une tradition plus proche de la fête calendaire, avec le respect de la date du Mardi-Gras, des éléments de langue occitane, le retour du nom Petaçon etc. L’utilisation de la presse permettait de mettre en place de véritables scenarii : en 1989, dès janvier, apparaît un Comité d’organisation régionale de Nouveaux Adeptes de la Royauté en Dordogne (CORNARD) qui couronne roi Pétassou VI. Aussitôt, un communiqué paru dans "La Dordogne libre" invite les sans-culottes Périgourdins à manifester leur opposition au nouveau tyran. En 1988, c’était un faux numéro de Times, qui proclamait à la une "Petassou arrested, F.B.I. on the pist" (source Christian Magne). Cette grande période farcesque des années 80-90 fut peu à peu abandonnée. La date de Mardi-Gras fut combattue. L’Inspection d’Académie interdit en 1989 aux élèves des lycées de Périgueux de célébrer carnaval.
Ce carnaval urbain emploie des chars, parfois tirés par des camions, qui déambulent sur les boulevards et avenues de la ville, évitant dès lors les rues de la vieille cité, en se conformant peu ou prou à un thème, et selon une date fluctuante, parfois très tardive, au grès des vacances et de la fréquentation touristique.
En 2009, un retour à la tradition semble s’amorcer carnaval se déroulant le 1er mars, c’est-à-dire le premier dimanche suivant le Mardi-gras.

- Plaquette

- Site internet

- Diffusion locale et départementale par les médias.

- Organisation de conférences par le Comité-Carnaval, l’École Calandreta, le CRIC (en particulier en 2007 et 2008) ; et des ateliers sur le carnaval occitan à Périgueux remettant en évidence le rôle du masque artisanal, du costume fabriqué par le participant, la musique de rue traditionnelle et la mise en lien avec les carnavals traditionnels lituaniens.

- Subvention municipale et aide logistique (locaux municipaux, association du Comité-Carnaval en lien avec le service des fêtes et des associations municipales), présence et discours des élus le jour du carnaval, autorisation de la manifestation.

- Insertion du carnaval dans l'action touristique de la ville.

- Films, photos : fonds Christine et Dominique Pauvert ; fonds Maurice Meillet

- Articles de presse : Collection Alain Bernard

- Sites web.

- MAGNE Christian Magne, 1992. Le Carnaval en Périgord, PLB Éditeur, Collection Centaurée.

- Création, localement, d'un Comité Carnaval.

Personne(s) rencontrée(s)

Christian Lafaye, organisateur et participant au carnaval au sein du comité carnaval de
Périgueux ; Responsables de l’Escòla Calandreta Pergosina de Périgueux

Localisation (région, département, municipalité)

Aquitaine, Dordogne, Périgueux

Adresse
Christian Lafaye : 22 rue des Acacias, 24000, 0553091337
Calandreta Pergosina : rue Font Laurière, 0553057854

Indexation : 112417 et 711000

Dates et lieu(x) de l’enquête : Périgueux, 12 décembre 2008
Date de la fiche d’inventaire : 5 juillet 2010
Nom de l'enquêteur ou des enquêteurs : Christine Escarmant-Pauvert
Nom du rédacteur de la fiche : Christine Escarmant-Pauvert – Mission Institut Occitan 2008-2010

N° d'inventaire Ministère Culture : 2010_67717_INV_PCI_FRANCE_00098
Identifiant ARK : ark:/67717/nvhdhrrvswvk21f

Comment contribuer à l'inventaire : la méthode : http://pcilab-new.huma-num.fr/contribuer
Accéder à la fiche sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Carnaval_de_Perigueux

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